Jean et Marie étaient assis l’un en face de l’autre dans un petit café à la périphérie de Paris. Cela faisait de nombreuses années qu’ils ne s’étaient pas vus, et ils étaient tous les deux nerveux et excités d’être réunis. Alors qu’ils sirotaient leur café, Jean sortit de sa poche une vieille photo en noir et blanc. Marie a haleté quand elle l’a vu - c’était une photo d’eux deux, prise il y a toutes ces années avant que la guerre ne les déchire.
« Comment avez-vous obtenu cela ? » demanda-t-elle, les yeux remplis de larmes.
« Je l’ai trouvé dans une vieille boîte de lettres et de photos », a-t-il répondu. « Cela fait si longtemps que je n’ai pas vu ton visage, et je savais que je devais te trouver. »
Marie tendit la main de l’autre côté de la table et lui prit la main. « Je n’aurais jamais pensé te revoir », dit-elle. « Mais maintenant que tu es ici, je ne veux jamais lâcher prise. »
Pierre s’était battu pour ce qui semblait être une éternité. La guerre avait fait des ravages, à la fois physiquement et mentalement. Sa famille, ses amis et, surtout, son véritable amour, Sophie, lui manquaient.
Alors qu’il se tenait dans le champ, fusil à la main, il ne put s’empêcher de penser à elle. Il se demandait si elle était en sécurité, si elle pensait à lui aussi. Il aspirait à être de retour dans ses bras, sain et sauf, loin des horreurs de la guerre.
Mais le devoir l’appelait, et il ne pouvait pas abandonner son poste. Il a scruté la zone, à la recherche de tout signe de danger. Soudain, il entendit un bruissement dans les buissons. Il prépara son fusil, le cœur battant dans sa poitrine.
À son grand soulagement, ce n’était qu’un lapin. Il poussa un soupir de soulagement, mais le moment fut de courte durée. Il a entendu une forte explosion au loin, suivie des cris de ses camarades soldats.
Pierre savait ce qu’il devait faire. Il a couru vers le danger, fusil à la main, déterminé à protéger son pays et à retrouver son véritable amour.
Alors que le soleil commençait à se coucher sur le village français endormi, Jean et Marie se sont dirigés vers la maison de la vieille femme à la périphérie de la ville. Ils savaient qu’elle détenait la clé pour percer les secrets du passé et les réunir une fois pour toutes.
Alors qu’ils approchaient du chalet, ils ont été accueillis par le chien loyal de la vieille femme, qui a remué la queue et aboyé joyeusement à leur arrivée. La vieille femme elle-même les attendait à la porte, un pot de thé fumant dans ses mains.
« Bonjour, mes amis », les salua-t-elle chaleureusement. « S’il vous plaît, entrez. Je t’attendais.
Ils entrèrent dans la cuisine confortable, remplie de l’arôme du pain fraîchement cuit et du bruit du feu crépitant. La vieille femme leur versa chacun une tasse de thé et leur fit signe de s’asseoir à la petite table en bois.
« J’ai quelque chose pour toi », dit-elle, les yeux pétillants d’anticipation.
Elle disparut dans l’arrière-salle et revint avec un vieux livre en lambeaux. Elle l’a placé devant eux et l’a ouvert sur une page remplie d’écriture et de croquis fanés.
« Cela appartenait à votre grand-père », a-t-elle expliqué. « Il était un combattant de la résistance pendant la guerre, et il a gardé un registre de ses expériences dans ce journal. »
Jean et Marie se penchèrent, le cœur battant vite d’excitation. En lisant les pages, ils ont découvert un indice qui les mènerait dans leur prochaine aventure et les rapprocherait un peu plus de la réunion pour de bon.
« Merci, merci », remercièrent-ils la vieille femme en la serrant fort dans ses bras.
En revenant dans le village, ils savaient qu’ils avaient beaucoup de travail à faire, mais ils savaient aussi qu’ils avaient la force et la détermination nécessaires pour aller jusqu’au bout. Et avec l’indice de la vieille femme, ils étaient un pas de plus vers la réunion et la découverte de l’amour qui avait été perdu il y a tant d’années.